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The Pan African Music Magazine
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Le guide panafricain des Trans 2021

Voici nos artistes favoris panafricains des 43e Rencontres Trans Musicales de Rennes, qui se dérouleront du 1er au 5 décembre 2021. 

Le crédo des Trans Musicales a toujours été de faire découvrir sur scène de nouveaux artistes et de nouvelles esthétiques musicales, afin de les partager avec un public aussi large que divers. Entre rock, musiques électroniques, instruments acoustiques, hip-hop, les quelque 80 artistes présents sauront ravir leurs publics. 

De la folk teintée de jazz d’Urban Village au jeune orchestre béninois Star Feminine Band, en passant par la bass music de Rey Sapienz, on vous propose une sélection d’artistes panafricains à voir absolument.

Urban Village

1er décembre à 20h30

Ce groupe sud-africain de Soweto est né de la rencontre de quatre jeunes musiciens autodidactes, trempant leurs instruments dans les couleurs musicales nationales – maskandi, mbaqanga, Zulu rock, Xhosa funk. Le quatuor, dont le premier album Udondolo est sorti cette année sur le label Nø Førmat, élabore une mosaïque folk teintée de jazz et de spiritualité, accueillante et réjouissante. PAM vous avait fait découvrir le groupe dans un documentaire exclusif, ci-dessous.

El Combo Batanga

4 décembre à 20h

La formation madrilène ressuscite l’atmosphère caliente de la vibrante Spanish Harlem des années 1960, quartier du nord-est de Manhattan à la forte communauté sud-américaine. A travers leur savant mélange de salsa et de boogaloo, ce combo unique de son cubain, de soul, de pop et de rhythm & blues, El Combo Batanga redonne des couleurs à un courant musical oublié.

Batida apresenta Ikoqwe

4 décembre à 20h

Ikoqwe est un manifeste politique provocateur, afrofuturiste et dansant. Le producteur et chef de file de la florissante scène afro-électro de Lisbonne Pedro Coquenão s’associe au rappeur angolais Luaty Beirão (alias Ikonoklasta) pour incarner deux personnages venus d’une autre galaxie : Iko et Coqwe. Dans leur premier album sorti cette année chez Crammed Discs, les deux avatars dribblent l’electro, le rap et les musiques traditionnelles angolaises. 

Greentea Peng

3 décembre à 20h

Sorte de Ms. Dynamite en pleine décélération, Aria Wells, de son vrai nom, délaisse les voies rapides du R&B sur son premier album (Man Made) pour se laisser absorber dans une nu soul langoureuse et riche en basses. Sous sa délectable nonchalance, l’artiste londonienne révèle également un tempérament rebelle et des paroles engagées contre l’establishment, la gentrification ou la criminalité. 

Masma Dream World

3 décembre à 16h

Née d’un père gabonais et d’une mère singapourienne, installée à Brooklyn, Devi Mambouka, alias Masma Dream World, puise dans la pratique du reiki, une médecine douce japonaise, pour explorer des techniques de guérison via des sons réparateurs. Ses mélopées oniriques et méditatives reposent sur des incantations vocales, des basses fréquences et des ondes cérébrales afin d’atteindre un lâcher prise bienfaiteur pour le corps et l’esprit. 

Badi

2 décembre à 16h

Le rappeur belge d’origine congolaise Badibanga Ndeka – dit Badi – produit une musique afrofuturiste actuelle et flamboyante. Disciple de Kanye West, il tend un pont entre la rumba congolaise et les musiques électroniques. A travers les titres afro-rap synthétiques de son dernier album Trouble-Fête, il explore avec une conscience aiguisée son histoire familiale et celle de la République Démocratique du Congo.

Nuri

4 décembre à 20h

Le visage retranché derrière un long rideau de tresses, le Tunisien Amine Ennouri, alias Nuri, préfère rester dans l’ombre et laisser parler la poudre de ses percussions. Ancien batteur d’un groupe de metal, il jette dans un brasier ardent des samples traditionnels (balafon, chants…) et un inlassable groove polyrythmique. Les roulements de tambours déclenchent ceux du bassin dans une transe afro-électro organique et noctambule.

Rey Sapienz

4 décembre à 20h

Membre du collectif et label ougandais Nyege Nyege, Rey Sapienz est un producteur autodidacte congolais aujourd’hui basé à Kampala. Le fracas de ses tambours électroniques, son rap rauque en lingala et en swahili et les hurlements stridents qui traversent les morceaux sont une expérience à la fois déstabilisante et exaltante. Sa musique dansante est composée de rythmiques complexes croisant kalindula, soukous, dancehall jamaïcain et bass music. 

Star Feminine Band

4 décembre à 14h30

Âgées de 10 à 17 ans, Anne, Bénie, Grace, Julienne, Marguerite, Sandrine et Urrice forment cet orchestre féminin béninois lancé en 2016 par le professeur de musique André Balaguemon, et aujourd’hui signé par le label français Born Bad Records. Après l’école, les sept jeunes filles empoignent guitare, basse, batterie, clavier et percussions pour répéter des hymnes électriques et chaloupés ; une musique moderne, sur les pas légendaires de Miriam Makeba et d’Angélique Kidjo. 

La billetterie est à retrouver ici

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